19 janvier 2012
Velickovic et moi : un ami de 30 ans
Il y a plus de trente ans, pour facililter mon intégration en France, j'ai eu la chance de rencontrer un psy à Paris rue de Friendland. Quelques séances avaient visiblement suffi à me remettre bien dans mes baskets. Je me souviens de peu de choses, mais elles sont bien ancrées.
- Il me demandait de dessiner un arbre. Je lui ai dessiné un enchevêtrement de racines (j'étais très bon à dessiner les racines) et non je n'avais pas envie de dessiner un fruitier avec des pommes.
- Il avait une collection de magazines dans la salle d'attente : l'Oeuil. Plein d'objets d'arts. J'ai dû beaucoup patienter. Cela ne m'a jamis pesé.
- Il avait un tableau derrière son bureau. Un homme en train de courir, à l'encre de chine, avec plusieurs jambes, des indications techniques, du mouvement avec des flèches de couleur ajoutées, un trait à la fois lâché et sous contrôle. Ma mère le trouvait très noir. J'adorais cela.
Il m'avait inspiré à l'époque. J'ai encore les dessins. J'essaierais dans les jours suivant de photographier ce que j'en avais fait.
En attendant, j'ai enfin découvert 30 ans après de qui était cette toile en visitant son expo aux abbatoirs à Toulouse : Vélickovic
J'en reparlerai dans les prochaines notes
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