Paris bouseux, Paris heureux ! (7) Philippe Pasqua
La visite, en scooter, des galeries parisiennes a pu ensuite débuter. Pas énormément, mais suffisamment pour rattraper cette après midi. Des visites intenses. Droit au but : Le temps m'est compté avant mon avion. Pas une visite de qualtié, reposée, non. Une visite dans l'urgence, dans le choc visuel. On ne rentre même pas dans les galeries (on aurait eu du mal un dimanche soir). On accélère, on s'arrête, je cours, j'admire, deux photos si cela vaut la peine, rien sinon. Premier arrêt qui vaut la peine à la Galerie Laurent Strouk
Un lâcher de pinceau m'accroche le regard. Un mouvement qui me change de l'immobilisme du Louvre ! J'en avais besoin comme d'une bulle d'oxygène par 100m de fond !
Clic photo. Pas le temps d'analyser on passe déjà à la suivante
La coïncidence ne m'apparaîtra que hier soir en regardant les photos à tête reposée. Il s'agit de Philippe Pasqua.
Je ne me souviens pas si j'ai parlé ici de lui après que Roxanne m'ait prêté un DVD d'une émission sur lui sur Arte l'année dernière. Sa manière de peindre, bien plus que son style bling bling et show bizz, mélange de réflexion à 5 mêtres de la toile pour se précipiter et faire un geste rageur du pinceau (pas plus) pour reculer pour voir l'effet, m'avait beaucoup marqué. C'était le mélange de vitesse et de lenteur que je cherchais.
Amusant de voir que même à 50kmh sur un scooter ce genre de chose puisse sortir du lot