You can change
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Modèles vivants. Etude sur les tonalités. Acrylique
Qu'ont-ils tous en ce moment ? Et pourquoi cela me touche autant ? Autour de moi, les couples se défont les uns après les autres. Des couples stables depuis des tas d'années. Des proches.
Je ne parlais pas d'Eva Longoria et de TP.
C'est la vie*, non ?
La mort de quelqu'un m'a toujours, aussi dur que cela puisse paraître, semblé normal. Le cycle de la vie à la mort est indispensable, vital. Pour qu'il y ait naissance, il faut qu'il y ait mort. C'est la règle du jeu.
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Hommage à Kupka. Pierre Noire
La mort, c'est la séparation ultime. Alors pourquoi ai-je autant de mal avec les plus petits?
"Tout ce qui nous irrite chez les autres peut nous aider à nous comprendre nous- mêmes." Carl Jung
Bien dit. Alors essayons de commencer comprendre ou de ressentir.
Une première explication serait peut-être parce que la mort est inéluctable. On n'y peut pas grand chose. Râler quand on est bloqué dans un embouteillage m'a toujours dépassé.
Une séparation ne l'est pas. Elle est un acte volontaire. Au moins par l'une des parties. Comment ne pas la considérer comme un échec ?
Qu'elle soit professionnelle ou amoureuse la séparation concrétise le passage volontaire d'un don de soi pour l'atteinte d'un objectif commun à l'égoïsme de son objectif personnel.
Quand on se sépare on ne sait pas vers quoi on va. On ne sait que ce qu'on fuit.
Se séparer, c'est se retrouver face à soi-même.
Se séparer, c'est changer. C'est donc prendre un risque. Cela peut être une opportunité
Pas facile. A creuser.
Peut-être faut-il rester plus simple : La séparation (la rupture) de mes proches me renvoie brutalement la fragilité de leur situation et par ricochet, la fragilité de la mienne. Ma fragilité.
Les autres, qu'est-ce que je leur reproche ?
D'avoir leurs faiblesses dans leur poche
Bien planquéés
Pendant que je les étale à chaque mot
que j'dépose dans mon cahier
Ben Mazué
*en français dans le texte. A prononcer avec l'accent anglais (NDT)