Mettre la vie comme on met le feu
Dans la note précédente je me posais la question de savoir "Comment est-ce que je vais arriver à mettre de la vie, du mouvement dans des oeuvres qui par essence sont immobiles?".
Le temps de publier la note, deux amies (Roxanne et KTY) m'envoient le lien suivant en le qualifiant de "fabuleux". Elles n'avaient pas tort. Parfois les coïncidences sont belles.
Un renouveau total des carnets de voyage.
Je pense que c'est l'une des plus belles réponses à cette question. Tout y est : la poesie (cette image d'oiseau dans l'eau est somptueuse), la sensibilité de l'aquarelle mélangée au mouvement de l'animation (le danseur en costume dans la fête et le visage en gros plan qui danse), des images en 3D (un peu mais pas trop), ce lien voulu avec le carnet de voyage en 2D comme un fil rouge ou un cordon ombilical, le dépaysement, le réalisme des situations, des mouvements... c'est sans fin.
Et vous voulez savoir le pire ?
C'est que non seulement le gars qui fait ça est sacrément doué, mais visiblement il applique à la lettre l'autre partie de ma dernière note. Il va "du détail à la vue générale, du lent au rapide, du réfléchi au spontané, du Moebius au Sempé".
Allez voir son site ! tout est varié. Il va dans toutes les directions. C'est génial ! (oserai-je une seule critique? La musique est à chier. Mais il n'est quand même pas compostieur ? Si ? Non ! Ouf )