La dimension, ça compte !

Alexa Meade

A moins d'avoir vécu à Haïti ou en islande ces derniers mois, vous avez sans doute remarqué la mode du 3D.

Avatar l'a démocratisé au cinéma (les dômes Imax comme à la géode l'avaient en effet montré à plus petite échelle depuis des années) la prochaine génération de téléviseurs qui arriveront dans quelques mois en seront tous équipés. Vidéoprojecteurs, playstation, tout sera 3D jusqu'aux biscuits apéritifs du même nom (3D)qui exploitent à l'extrême l'envie de grignoter sans grossir en nous faisant payer pour manger de l'air (sic).

Je suis sûr que la 3D doit être déjà exploitée dans l'art même si je n'ai pas vu d'exemples concrets à ce jour. Elle le sera à plus grande échelle. Nouvelle forme multimédia (qui ne veut rien dire que plusieurs médias) ou  nouvelles sortes de sculpture (puisqu'on pourra « tourner autour » de ces œuvres) ? A voir.

Ce qui m'a plu dans le travail d'Alexa Meade c'est le contre-pied total que cette artiste de 23 ans a réalisé. Si vous n'avez aucune idée d'où je veux en venir, regardez de plus près ses œuvres avant de continuer la lecture de cette note.

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Elle m'a bluffé car ses œuvres ont retenu mon regard par cette touche de peinture avant même que je comprenne. Elle m'y ont fait revenir quand j'ai compris qu'elle peignait sur des personnes vivantes ou des vrais décors.

Il s'agit bien du processus inverse que celui utilisé pour un film comme Alice aux pays des merveilles de Tim Burton. Au lieu de partir d'un matériau en 2D et le transformer en 3D en post production, elle fait l'inverse :  elle transforme la 3D en 2D !

Même si toutes ses œuvres ne sont pas toutes réussies, chapeau bas !