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Marc Streichen's blog
17 avril 2010

Roots suite

La note précédente a déclenché quelques discussion intéressantes. Vous en retrouverez certains éléments dans les commentaires.

La nouvelle (magnifique) de Cathy complète bien cette modeste note. Pourtant, il y a un aspect, que je crois retrouver à la fois dans son commentaire et dans la nouvelle qui me gène. Etre déraciné, pour moi ne condamne pas au voyage intérieur. La seule condamnation est celle de voyager. Intérieur ou en vrai. On ne peut pas lutter. Tôt ou tard on est rattrapé.

(Cliquer pour agrandir)

rouquine_retouch_e_BN_2_20100302

« Tu verrais cette vie là-bas ! L’élégance des femmes dans la rue !"
Crayon retraité numériquement.


Cette condamnation est elle pour autant négative ? Est-elle une ancre ou même une ancre flottante qui ne fait que ralentir le bateau dans la tempête ? Est elle un phare pour éviter les écueils ou un véritable "moteur créatif" comme le dit Quentin ? Pour moi je ne sais pas. C'est probablement un peu de tout cela à la fois. Ce que je sais, c'est que certains sont bien déboussolés à cause de cette condamnation.   

 

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Commentaires
C
"Traduttore, traditore !"<br /> "traduire c'est trahir!"<br /> la traduction en français des vers d'Antonio Machado que je t'ai indiquée n'est qu'une version possible. c'est pour ça que je t'ai noté les vers originaux en espagnol. les vers cités sont extraits de "proverbios y cantares" <br /> ce qui se perd à la traduction ne doit pas faire oublier tous les chemins qu'elle ouvre. (encore une histoire de chemins!)<br /> KTY
G
merci pour ma fête "orlando" et pour le poème "Cathy". <br /> <br /> J'adore cette strophe : "il n'y a pas de chemins, rien que des sillages sur la mer.". <br /> <br /> En bon Dupont (d)que je suis, je dirais même plus. Tu vois le sentier que tu ne "Peux" et non tu ne "DOIS" à nouveau fouler. On ne peux pas refouler un sillage même si on le voulait : Il disparait (même si j'arrivais à faire conserver un cap à mes stagiaires en regardant le sillage vers la poupe). <br /> <br /> Tout le contexte change. Et soi même on change (ne serait-ce parce que on a acquis l'expérience du premier voyage). On ne peut donc pas fouler le sentier d'une expérience passée. Rien que retrouver des souvenirs. <br /> <br /> Mais alors pourquoi a t-il écrit "tu ne DOIS pas" ? <br /> <br /> Pour le reste je continue à digérer : c'est riche. J'y reviendrai.
O
bonne fète, Marc et à bientôt !
C
Merci ! avant tout pour ton soutien de lecteur.<br /> Reprenons le débat : intérieur ou extérieur le Voyage du déraciné ? Il demeure une errance. Il ne me parait pas négatif : il est Liberté. <br /> Ces ancres jetées par dessus les rêves ne sont-elles pas une manière d’inventer ses racines ? De trouver quelques ports d’attache : dans les souvenirs ou l’imagination (voyages intérieurs), les lectures, l’Art en général, comme dans les découvertes de notre espace quotidien ou d’autres espaces plus lointains. De traverser des tempêtes , d’élire nos hâvres de paix.<br /> De choisir ce qui nous lie au monde. Pour une halte, pour se construire, pour repartir.<br /> Si être déboussolé signifie avancer sans boussole, il suffirait peut être d’accepter de se perdre. je voudrais pouvoir dire avec Antonio Machado( j’avais envoyé d’ailleurs ces vers à Quentin à propos du chemin) :<br /> <br /> « Caminante, son tus huellas <br /> el camino, y nada mas ; <br /> caminante, no hay camino, <br /> se hace camino al andar. <br /> Al andar se hace camino, <br /> y al volver la vista atras <br /> se ve la senda que nunca <br /> se ha de volver a pisar. <br /> Caminante, no hay camino, <br /> sino estelas en la mar. »<br /> <br /> « Voyageur, le chemin<br /> C'est les traces de tes pas<br /> C'est tout; voyageur,<br /> il n'y a pas de chemin,<br /> Le chemin se fait en marchant<br /> Le chemin se fait en marchant<br /> Et quand tu regardes en arrière<br /> Tu vois le sentier que jamais<br /> Tu ne dois à nouveau fouler<br /> Voyageur! Il n'y a pas de chemins<br /> Rien que des sillages sur la mer. »
Marc Streichen's blog
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