Enfin de la couleur (cont')
Juste
un souvenir qui remonte à la surface : cette séance de reïki
(massage énergétique) qu'on m'avait offert l'année dernière pour
mon anniversaire. J'étais « parti » tellement loin
pendant la séance que j'avais bien mis une demie heure avant de
reprendre mes esprits, de revenir sur terre. Le moment le plus
intense s'est produit quand elle a fait un lien (énergétique donc) entre mes orteils et
mes pieds. Je me suis voir des sortes de projections de couleur
extrêmement intenses. Des verts des roses comme des projections de
peinture lancés directement de seaux entiers. Je n'avais jamais rien vu de semblable. Comme si j'avais eu jusque là des rêves en noir et blanc. Ou avec des couleurs délavées.
Cela me permet d'enchainer (de rebondir comme dissent les chroniqueurs) sur un autre sujet qui me tient à coeur: ce cadeau est encore une démonstration de la supériorité de l'être sur l'avoir. Du vécu, du moment, de la vie sur la possession, sur le matériel, sur l'inerte. Sur ces choses matérielles que l'on accumule pour tenter de faire reculer la mort et qui font exactement l'inverse : petit à petit elles nous ralentissent jusqu'à nous immobiliser et donc nous « tuer ».
Mais si, pensez y : quand vous n'avez rien, vous n'avez rien à perdre ! Pas de freins imaginaires à l'action, au mouvement !
Merci à Sabine de m'avoir aidé à vivre cette expérience. Encore merci à Yann et Benoît de m'avoir offert ce cadeau.